En effet, savoir et ne pas faire, n’est pas savoir.
Comment peut-on transmettre des théories, un style de vie, sans s’y conformer, sans le pratiquer.
Lire la suiteParmi les grosses aberrations en musculation, en voici cinq de haut niveau !
On ne sait plus où ces grandes théories ont pris naissance mais elles font leur chemin et chacun se les approprie comme étant la vérité, l’incontournable solution, l’outil majeur de progression.
Je suis toujours surpris de voir à quel point les messages erronés se transmettent avec autant de facilité et que finalement si peu de monde se pose les bonnes questions.
Vous avez dû vous rendre compte que ça ne fonctionnait pas de cette façon.
Sinon ce serait si simple, il suffirait de faire des séries courtes et on deviendrait immanquablement massif ou alors faire des séries longues et on sécherait aisément…
et certainement pas les séries courtes lourdes, la plupart du temps mal exécutées avec des temps de repos interminables.
L’alimentation est ultra déterminante dans le processus de définition musculaire et également dans le processus d’hypertrophie.
Par association d’idées, vous pensez que les hommes qui travaillent lourd en séries courtes deviennent massifs, alors, vous allez travailler léger en séries longues et vous aurez par conséquent un physique fin et élancé.
L’équation n’est pas si simple, elle est multifactorielle :
Vous êtes nombreux à croire en cette théorie du lourd / léger sans autres fondements que vos à priori…
Il y a une corrélation qui se fait entre les poids lourds et le propre poids de corps du pratiquant.
Un lien psychologique.
Évidemment le poids est un paramètre qui intensifie la progression mais c’est surtout les conditions dans lesquelles vous véhiculez ce poids qui fera son efficacité, pas sa lourdeur.
Comment levez vous ces poids ?
Respectez-vous l’amplitude ?
Tenez-vous compte du tempo ?
Considérez-vous l’ergonomie ?
Quels sont vos temps de récupération ?
Est-ce que vous vous servez de l’inertie ?
Est-ce que vous y mettez réellement de l’intensité ?
Lorsque les charges sont lourdes, l’exercice devient très souvent incontrôlable, l’amplitude se réduit considérablement, le corps se contorsionne, le muscle qui était ciblé initialement ne l’est plus au bénéfice de ses voisins qui viennent le soutenir, les muscles parasites, « disperseurs » d’intensité, « absorbeurs » d’énergie.
D’une façon générale, à part quelques exceptions, le travail lourd, qui je le répète est souvent TROP LOURD, est un frein à la progression puisque l’énergie est dirigée vers la nécessité de mouvoir ces poids disproportionnés et non pas focalisée vers le désir véritable d’évolution musculaire.
Mesdames, je souhaiterai revenir sur le travaille lourd / léger.
Lorsque vos copines proclament que, lorsqu’elles font les cuisses avec des poids plus lourds, elles développent spontanément une masse musculaire incroyable dans le bas de leur corps, ne les croyez pas !
Ce n’est pas qu’elles vous mentent, c’est bien ce qu’elles ressentent, mais il y a simplement confusion, il y a une mauvaise attribution des résultats à la cause réelle.
Elles ne sont pas devenues subitement hypertrophiées (super musclées), elles congestionnent au moment de l’entrainement, ni plus ni moins.
Ceci est un phénomène physiologique qui s’explique par l’afflux de sang et d’eau au niveau des muscles sollicités.
Les conséquences directes, mesdames, sont que vous rentrez difficilement dans votre jean, momentanément, mais ce gonflement ne persiste pas.
Si il persiste, mettez cette prise de volume sur le compte de l’alimentation.
Vous obtiendrez de bien meilleurs résultats en terme de tonicité musculaire avec des poids plus lourds (pas trop lourds), ceux-ci vous inciteront à plus d’implication et de contrôle et feront réagir efficacement votre système neuro-musculaire.
Nous avons souvent entendu ce raisonnement qui de mon point de vue n’est finalement pas totalement faux lorsqu’il fait allusion à la pratique consistant à courir des heures, peu ou mal alimenté.
Effectivement dans ces conditions, les conséquences sur le catabolisme musculaire sont désastreuses et suppriment du coup le peu d’énergie restant pour construire de la masse musculaire ou la conserver tout simplement.
Le cardio training tel qu’il devrait être pratiqué aujourd’hui, sous-entend le cardio à haute intensité, par conséquent des séances plutôt courtes.
Le fait de pratiquer le cardio à des fréquences cardiaques importantes et de maintenir ce niveau d’intensité a pour conséquence non seulement de faciliter la perte du tissu adipeux de façon plus efficace que le cardio training à faible intensité, mais de plus, n’entame pas le capital musculaire.
Je vous invite à lire ou à écouter mon article sur ce sujet en cliquant sur le lien ci-dessous:
Il vous donne plus de condition physique générale et permet de réaliser des entraînements de musculation beaucoup plus efficients.
De nombreux pratiquants augmentent leur poids de corps en fonction des saisons, de 20 à 30 % !
C’est évidemment une surcharge de travail monstrueuse pour l’organisme et très souvent l’alimentation absorbée est en partie toxique, tellement chargée de sucres, de gras et d’adjuvants industriels.
Comprenez bien qu’en l’espace de trois ou quatre mois prendre 20 kg ne peut être en grande majorité que de l’eau et de la graisse.
Les adeptes de cette pratique se sentent tellement bien, gonflés comme des outres, ils s’imaginent avoir pris tellement de muscles.
Les prises de masse sont des prises de gras trop souvent outrancières et elles n’ont donc aucun intérêt sur l’anabolisme du tissu musculaire, ce serait plutôt le contraire.
Pas plus que les autres exercices.
Qui a décrété et au nom de quoi, que des curls concentrés pour les biceps auraient moins d’incidence sur leur progression que des curls debout à la barre.
Au nom de quelle théorie, les développés haltères seraient moins efficaces que les développés avec barre ?
Pour exemple, j’ai vu de nombreux pratiquants faire des squats pendant des années et ne pas progresser des cuisses ou faire du développé couché à n’en plus finir et ne pas progresser des pectoraux ou des rowings et ne pas progresser du dos etc. etc. etc.
A contrario, j’ai rencontré des athlètes qui ne faisaient jamais de squat et qui avaient des cuisses phénoménales.
Je le répète, ce n’est pas l’exercice qui doit être mis en cause mais bien la façon dont il sera exécuté.
Ces légendes existaient lorsque j’ai commencé la musculation il y a plus de 35 ans, elles étaient là avant moi, elles continueront d’exister encore et encore bien après moi.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
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Je vous livre à travers cet article quelques secrets pour avoir une sangle abdominale incroyable, tonique, performante et dessinée.
Voici donc mon approche, ma conception, ce qui a réussi sur moi et sur de nombreux pratiquants, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, dont je me suis occupé et dont je m’occupe encore aujourd’hui.
C’est ce que tout le monde souhaite n’est-ce pas ?
Les hommes en sont friands et particulièrement à partir du printemps.
Il n’y a pas un magazine santé et forme qui n’en fasse « ses choux gras ».
Les femmes sont devenues également des inconditionnelles du ventre plat, musclé et tonique.
C’est exactement la même chose, pas un magazine « santé, forme bien-être », pas un article, à l’approche de la belle saison, qui ne soit dirigé vers ce groupe musculaire.
Un ventre musclé est un des points cruciaux de votre maintien, de votre énergie, un point d’orgue esthétique qui trahit votre forme ou votre méforme.
Ce n’est pas qu’une question d’esthétique, c’est aussi une question de santé.
Particulièrement lorsque l’on prend de l’âge, nous avons la nécessité d’avoir une ceinture pelvienne solide (lombaires y compris).
Pour quelles raisons ?
Pour améliorer aussi les transferts d’énergie entre le haut et le bas du corps, pour être plus coordonné et plus fort.
N’oublions pas non plus le travail des lombaires. (Ceci fera l’objet d’un prochain article).
Tu es trop âgé !
Tu ne retrouveras jamais tes abdos après une grossesse !
Tu as pris trop de poids !
C’est génétique !
Ils sont capables de vous persuader que vous n’y arriverez jamais.
Ils n’y sont probablement jamais arrivés eux-mêmes, ceci explique cela.
Je m’élève avec véhémence contre ces principes institutionnalisés qui voudraient que l’on accepte la dépréciation, la déliquescence de son corps, la dégradation irréversible.
Nous ne pourrions donc rien y faire ?
De mon point de vue, c’est faux !
La première des grandes règles que vous devez intégrer, est de ne pas tomber dans le fatalisme et de comprendre que cette vision des choses n’est que le regard de certains, mais pas du vôtre.
La règle probablement la plus importante, est d’avoir la foi du contraire.
Ne plus avoir de doute, être persuadé que vous avez, malgré votre âge, votre condition, votre état, la possibilité de changer les choses et de ne pas suivre la tendance négative et limitante.
Maîtriser autant que possible les aspects psychologiques qui soutiennent la pratique de la culture physique semble une priorité pour réaliser ses objectifs.
Ces apprentissages, ce savoir faire, je les dois à la lecture, à la méditation, je les dois aussi à l’enseignement reçu de personne à personne, à la pratique intensive, à la transmission que j’ai donnée durant toutes ces années.
Je vous le répète encore et encore et ne cesserai de vous le répéter :
n’écoutez pas les ragots infondés qui proviennent d’individus qui n’ont aucune expertise en la matière.
Evitez les conseils de votre belle sœur ou de votre voisine de pallier.
Elles en sont à leur 108 ème régimes, elles ont perdu ou repris 500 kilos, elles n’en finissent plus de grossir et elles vont vous expliquer quelle est la discipline implacable que vous devez suivre…
N’accordez non plus aucun crédit aux spécialistes bedonnants qui vous expliquent que vous ne pourrez pas obtenir d’abdominaux saillants.
Ils n’ont peut être pas envie que vous réussissiez là où ils ont échoué.
Hypocalorique veut dire : ingérer moins de calories que vous n’en dépensez.
C’est un calcul mathématique implacable !
Vous devez pousser votre organisme à trouver l’énergie que vous ne lui apportez pas par l’alimentation.
Il va devoir déstocker, démobiliser les calories emmagasinées sous forme de graisse et logées dans vos adipocytes.
C’est ainsi que cela fonctionne.
Si vous avez besoin de 2500 kcal / jour pour assurer vos dépenses énergétiques (métabolisme de base plus les dépenses liées aux diverses activités physiques et intellectuelles), alors, consommez 2000 kcal, vous devrez nécessairement combler le déficit, trouver les 500 kcal manquantes.
Je vous suggère de lire deux de mes articles sur l’alimentation hypocalorique en cliquant sur les liens ci-dessous.
Ce principe est identique à la gestion financière : entrée / sortie
Cela vous semble possible ?
Oui peut être en écoutant quelques fous utopiques ou quelques escrocs influenceurs décidés à plumer du crétin.
Le principe est réellement le même pour la perte de graisse…
Je vous le répète c’est ainsi que cela fonctionne.
Consommez uniquement une assiette de légumes crus avec une source de protéines (viandes et /ou poissons maigres, œufs en limitant les jaunes, occasionnellement protéines en poudre, seitan, tempeh ou tofu allégés pour les végés).
Les légumes pourront être consommés sans modération compte tenu de leur faible valeur énergétique et de leur mode de consommation.
Petit format et peu actif : environs 100g
Format plus important et activité physique importante : 200g et parfois plus…
Je donne ces informations à titre indicatif sans tenir compte des particularités de chacun qui devront être prise en compte :
La répartition des masses grasse / musculaire et d’éventuelles pathologies contre indicatives à la consommation d’une alimentation protéinée trop riche.
Les légumes crus, si vous êtes en capacité de les consommer, sont plus riches en micronutriments et en fibres.
Vous avez besoin de moins de légumes crus pour être rassasié, vous faites donc des économies de quantité, des économies d’énergie donc de calories.
Ils demandent plus d’effort à la mastication, plus d’implication à votre organisme (énergie = kcal) pour être digérés.
Dans ces conditions de consommation, les légumes deviennent des superaliments, ils sont une plus-value évidente pour votre intégrité physique.
Comprenez que trop d’apports et peu de dépenses facilitera la capitalisation énergétique, l’accumulation du tissu adipeux.
Vous êtes sensé vous mettre au repos, vous apaiser, dormir et paradoxalement, le repas du soir est souvent trop copieux.
*le cheat meal est un repas de « triche » qui est initialement prévu pour sortir de la rigueur d’une alimentation contrôlée afin de se reposer le « corps et l’esprit ».
Celui ci est devenu la course à la sur-alimentation industrielle, grasse, sucrée, salée et hypercalorique !
… »Se reposer le corps et l’esprit« , de mon point de vue, c’est tous le contraire !
Les cheat meals anéantissent une partie des efforts « psychologiques » que vous faites en vous confrontant à nouveau et brutalement avec cette addiction dont vous souhaitez vous séparer et d’autres part, leur digestion outrancière perturbe considérablement votre métabolisme.
On se sent généralement mal physiquement et moralement après ces entorses souvent gargantuesques.
Lorsque vous infligez à votre système hépatique, mis au repos par une alimentation raisonnée, les aliments toxiques usuellement consommés lors de ces cheat meals, ils vous « empoisonnent ».
Cela tombe sous le sens mais bizarrement beaucoup ne l’ont pas compris.
Comme vous le voyez sur l’écorché, les abdos sont un ensemble de muscles superficiels et profonds que vous devrez travailler spécifiquement.
Les résultats s’obtiennent grâce à la diversité des exercices, des modes de contraction et des tempos ainsi que l’utilisation de temps de récupération courts.
N’oubliez évidemment pas les 2 ingrédients majeurs pour que cette recette prenne à 100% :
Je vous suggère quatre séances par semaine pendant au moins pour commencer un mois.
En respectant évidemment les trois règles précédentes:
Si besoin, renouvelez le protocole en fonction de vos résultats et de « l’État physique » dans lequel vous aviez débuté.
Vous allez devoir être appliqué, avoir de la conviction, du désir, de la motivation, de la méthode, de la régularité et y mettre de l’intensité…
En général, les pratiquants échouent parce qu’ils réunissent peu de ces qualités parfois même ils n’en réunissent aucune …
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Cessez de vous tenir le dos courbé, les épaules en avant, le ventre sortant:
redressez vous !
Rentrez votre ventre, tirez les épaules en arrières, gainez votre colonne vertébrale et relevez le menton.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé.
Voltaire
Cette phrase philosophique et spirituelle d’une grande profondeur est attribuée à Voltaire, grand écrivain, historien, philosophe, scientifique, homme de conviction, défenseur des victimes de l’arbitraire et de l’intolérance religieuse.
Cela peut vous sembler totalement excessif par rapport aux écrits des livres saints, aux phrases bibliques, aux merveilleuses phrases coraniques ou aux écritures issues de la Torah, ou du Tao the king, livre saint référent du taoïsme datant de plus de 25 siècles.
Cela peut vous sembler moins profond que les pensées de bouddha, que les réflexions clairvoyantes de Confucius.
Peut-être sans intérêt par rapport aux textes sur les droits de l’homme, ou sur les lois libérant les femmes ou abrogeant l’esclavagisme.
Mais, cette simple phrase, chacun peut se l’approprier en dehors de tous dogmes, de toutes communautés, de toutes appartenances à tel ou tel courant religieux ou en dehors de tous courants de pensées philosophiques.
Tu as la main, tu as le pouvoir, tu prends la décision, personne ne le fait à ta place.
Par cette simple phrase, il nous dit que cela fonctionne ainsi, que le déroulement de ta vie est une question de positionnement, de décision.
Dans cette phrase, Voltaire nous donne une autre information de taille, il prétend que le fait d’être heureux, donne inévitablement la bonne santé.
Ce qui veut dire que les gens heureux sont en bonne santé.
Il parle évidemment de bonheur, d’être en paix, d’être positif et de se sentir bien.
Tout au long de ma courte existence, je me suis rendu compte que, effectivement, les gens foncièrement heureux, étaient en bonne santé.
Ils étaient toujours opérationnels, tout au plus un petit rhume…ces personnes ne dramatisent pas, ne font jamais ou très peu de constructions mentales, ils ne sont pas non plus dans le ressassement du passé.
Ils n’alimentent pas les situations déplaisantes en rajoutant de la souffrance encore et encore, ils ne se comparent pas, ne se victimisent pas, ils ne cherchent pas des responsabilités externes à tout ce qui leur arrive.
À l’inverse, remarquez que les personnes continuellement dans la plainte, le jugement, la colère, les regrets, la souffrance, la jalousie, l’addiction, traînent un cortège de problèmes physiques et évidemment psychologiques, nous l’aurions compris.
De nos jours, c’est la science qui le confirme à travers la physique quantique.
Celle-ci nous informe que l’expérimentateur créé l’expérience, que nous avons un véritable pouvoir sur l’expérience.
Bien avant Voltaire, de grands penseurs grecs comme Socrate ou Épictète, enseignaient ces paroles.
Ainsi, par association d’idée, je pense véritablement que notre état d’esprit a une influence majeure sur ce que vous voulez faire de votre corps.
Si vous décidez d’avoir un corps athlétique, en bonne santé, parfaitement fonctionnel et que vous y mettez évidemment une forte intention, une foi inébranlable et les moyens pour y arriver, alors sans aucun doute, vous y arriverez.
C’est de cette façon que fonctionnent les choses.
Il y a de nombreux ouvrages contemporains sur le sujet, des ouvrages qui ne traitent pas précisément le sujet de mon article mais le principe reste le même.
Voici deux d’entre eux parmi quelques-uns que j’ai lus sur le sujet; il en existe bien d’autres.
Cliquez sur les liens ci-dessous:
Gardez à l’esprit que c’est vous qui décidez de ce que vous allez être, faire et avoir.
Servez-vous d’outils mentaux d’une grande efficacité.
Le premier d’entre eux est le désir, cultivez-le, il est puissant.
Visualisez constamment vos objectifs comme si vous les aviez déjà atteints.
Visionnez dans votre imaginaire et dans la réalité les images et les films qui vous rappellent votre cible.
Conscientisez le plus souvent possible tout le processus qui vous permettra d’obtenir vos résultats.
Votre progression physique passera nécessairement par votre esprit.
Ainsi soit-il …
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
J’aurais même pu intituler l’article : « vive le cul ! »
Ce genre de titre tendancieux aurait évidemment prêté à confusion…
Ce n’est certes pas le propos de mon article, pas de connotations apparentées au sexe, quoi que, l’un et l’autre soient étroitement liés.
Dans quasiment 100 % des cas, l’extrême attention portée à cet endroit ne sera certainement pas d’ordre mécanique.
Tout ce désir, tout ce focus, n’est guère pour améliorer ses performances au squat, à la presse ou au sprint.
Là est le projet n’est-ce pas !
Ce qui n’a rien à voir avec un super gros cul gras qu’arborent si fièrement tellement d’Instagrameuses, de tiktokeuses, youtubeuses et autres influenceuses.
Je vous propose de jeter un œil sur cet article en cliquant sur le lien ci-dessous.
Je suis à nouveau tombé sur un papier publié par un des sites web de la ville dont je suis natif et qui fait l’article d’une jeune influenceuse/voluptueuse qui gagne sa vie en exhibant ses formes dont son super gras cul.
Il n’y a évidemment aucun mal à cela, si elle peut gagner sa vie de cette façon, grand bien lui fasse.
Mais de mon point de vue de professionnel du muscle, point de muscles sur son séant, juste du volume majoritairement constitué d’eau, de cellulite adipeuse / aqueuse et de capitons.
Les leggins lui vont si bien, lorsqu’elle pose à la manière « selfion » (selfie pour le derrière), lombaires cambrés, fesses en arrière, taille en torsion pour l’affiner, photo prise d’en haut en jouant sur une perspective avantageuse qui accentue cet effet de « cul bombé / taille fine ».
Là s’arrêtent ses compétences….
Il y a très souvent confusion, parfois même au-delà de la confusion, ce serait de la mythomanie.
Elles font croire et finissent par y croire elles-même…
Le monde gruge sur son apparence.
Les réseaux sociaux en sont le terreau magnifique.
Qui ne partage pas des photos qui ont plus de 15 ans ?
Qui ne publie pas des photos filtrées, des clichés de photographe où la lumière, le maquillage, les angles de prise de vue sont si parfaits.
Les fesses ne sont pas en reste puisqu’elles sont un outil de séduction majeur, peut-être l’outil de séduction numéro un.
Je suis surpris de voir à quel point la gente féminine est devenue totalement accro aux phénomènes des fessiers rebondis.
Cela n’a pas encore phagocyté les hommes au même point, ce n’est peut être qu’une question de temps.
Je suis surpris pas par le phénomène lui-même, je comprends parfaitement l’envie de progresser à cet endroit, de se sentir bien et d’avoir envie de séduire.
Je le répète, c’est un atout comme un autre.
Comme si il avait été obtenu par la méthode et l’intensité d’une pratique rigoureuse de la culture physique.
C’est finalement qu’un déferlement de mouvements folkloriques, un déchaînement de non exécution et de mauvaise exécution.
Certaines ou certains diront:
« c’est la pose d’implants d’une valeur de 6000 € exécutée avec maestria par le chirurgien esthétique Foldinguow, brésilien de son état et détenteur de plus de 3000 interventions de ce genre. »
« Docteur, vous avez changé mon existence, grâce à mon nouveau derrière, je fais de nouvelles rencontres et j’ai gagné près de 100000 followers.
Les gens sont devenus bienveillants à mon endroit …. Peut-être même pour cet endroit… »
Plus sérieusement, les fesses (du latin fissa, « fente, fissure »), également nommée région glutéale, désignent la région située en arrière du corps à la fois arrondie et saillante.
Elles se situent en arrière de la hanche et prennent place entre le tronc et la racine des membres inférieurs.
Les fesses sont divisées par le pli inter fessier qui se termine au niveau de l’anus.
Elles sont composées des muscles fessiers ou glutéaux scindés en trois parties et également recouverts d’une couche de gras.
Plus qu’une couche de gras, une couette épaisse serait parfois plus appropriée.
Ce manteau d’hiver d’adipocytes, cette doudoune bien grasse pourrait nous faire croire, aveuglés que nous sommes par son épaisseur et quelques fois par sa sur-épaisseur, que ces fessiers rebondis seraient le fruit de la pratique acharnée et méthodique de la musculation…
… Que nenni, du beurre sous-cutanée et des capitons gorgés d’eau.
Le grand fessier, appelé également le grand glutéal est extenseur et rotateur latéral de la cuisse.
Il est donc particulièrement impliqué en station debout, lors de la marche, durant les efforts de course et évidemment pour toutes les flexions, squats, presse, fentes, sauts.
Celui-ci stabilise aussi le bassin en s’opposant à son basculement vers l’avant (rétroversion).
Il a également un rôle de stabilisateur du genou par son association avec les muscles tenseur du fascia lata
Le moyen fessier est un des muscles qui rattache la jambe au tronc.
Il est abducteur de la cuisse et rotateur de la jambe.
Le muscle petit glutéal se place en profondeur du moyen fessier, est situé lui-même en partie sous le grand glutéal. Il est finalement un muscle pelvien ou inférieur qui appartient plus précisément aux muscles dorsaux et latéraux qui rattache le membre au tronc, dans la région des fessiers.
Comme tous les muscles en général, ils ont besoin d’être travaillés avec intensité pour qu’ils réagissent.
Leur croissance musculaire est intimement liée à la réalisation d’exercices spécifiques contre résistance qui les stimulent.
Plus la charge d’entraînement en un minimum de temps est importante et plus vite la croissance opère.
L’intensité, comme je le répète fort souvent, n’est évidemment pas liée qu’à un seul paramètre qui serait la charge, le poids utilisé.
À ce propos, de nombreuses jeunes fanatiques du fessier rebondi, ont jeté leur dévolu sur les hip thrust (relevé de hanches) avec des charges totalement disproportionnées.
Je ne parle pas des Power lifters dont c’est l’activité sportive et qui possèdent l’art d’une bonne pratique en corrélation avec leur discipline.
Messieurs les fous du développé couché approximatif qui vous souciez peu de l’exécution et des conséquences, je vous le certifie, vous ne progresserez pas de cette façon.
Quant à vous Mesdames, vous devrez nécessairement dévorer des tonnes d’alimentation ultra riche en lipides et en glucides afin de faire croître « gracieusement » vos fessiers et vous faire croire que ce sont vos exercices « ni faits ni à faire » qui vous ont fait progresser ainsi.
Aucune propension au développement musculaire simplement de la « capiton-lisation », de l’amoncellement d’énergie sous forme d’une belle couche de gras stockée.
Vous êtes les versions féminines de vos confrères pseudo « culturistes » fans de malbouffe qui prennent du format plus rapidement par les « cheat…sheat…shit meals » (repas de merde) que par l’implication rigoureuse de leurs entraînements.
Ainsi, pour développer des fessiers toniques et harmonieux, il sera essentiel de pratiquer les bons exercices en respectant scrupuleusement leur exécution.
Vous devrez respecter le tempo, c’est-à-dire le rythme d’exécution sur les deux phases de contraction musculaire, (concentrique / excentrique) avec une maîtrise parfaite et en évitant de vous servir de l’inertie.*
*Ne pas se laisser tomber, ne pas rebondir, ne pas bloquer les articulations.
Afin d’augmenter l’intensité, vous pourrez rajouter à la résistance mécanique, un travail isométrique (contraction volontaire) tout au long du mouvement mais également au point culminant de la phase concentrique.
Un autre point essentiel, il faudra respecter les temps de récupération suffisamment courts pour maintenir l’intensité et suffisamment longs pour pouvoir récupérer.
Vous ne pouvez pas passer cinq minutes, et parfois plus, à discuter avec vos copines ou avec votre portable entre chaque série.
Excusez moi, vous pouvez bien sûr discuter tout le temps de votre présence en salle de sport ou pendant votre session d’entraînement chez vous, je n’ai pas à vous dire ce que vous avez à faire.
Vous aurez certainement accès à de nouvelles informations croustillantes, mais par contre, ce qui est formel, c’est que vous ne progresserez pas dans ces conditions.
Comme j’ai pu l’expliquer ci-dessus, ce sera principalement la façon avec laquelle vous exécuterez les exercices qui en fera de bons ou de mauvais exercices pour vos fessiers.
Plutôt que de vous les énumérer, je vais vous faire un cadeau, non plutôt 2 cadeaux.
Le premier cadeau, c’est un code promo dont vous trouverez le lien ci-dessous et qui vous permettra d’obtenir mon NOUVEAU PROGRAMME SPECIAL FESSIERS avec une remise de 15 %.
Faites-en une simple demande en commentaire de cet article ou sur mes réseaux sociaux.
Pour obtenir un fessier complet, dur, rebondi, cela demande de la méthode, de pratiquer avec maîtrise des exercices fondamentaux, de s’entrainer avec une grande intensité et de contrôler son alimentation.
Ce ne sont pas quelques exercices faits à la sauvette et mal exécutés qui combleront ce déficit.
Comme pour un garçon qui souhaite de gros bras, de grosses épaules ou je ne sais quels autres groupes musculaires, il devra déployer des stratégies efficaces qui passeront nécessairement par une grande intensité, une pratique rigoureuse et une alimentation adéquate.
Ce que je vous explique vous semble logique?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Quasiment tous les pratiquants ont une aversion pour le cardio training.
C’est comme s’ils allaient être foudroyés et qu’ils allaient perdre subitement toute cette masse musculaire chèrement acquise.
Les marathoniens sont souvent pris en référence comme étant l’incarnation de ce qu’il ne faut pas faire pour conserver sa masse musculaire. (ou peut-être même, pour faire un bon mot, la « désincarnation » dans le sens de perte de ses tissus).
Ils sont la preuve formelle que leur aspect décharné est bien la cause d’un excès d’entraînement cardio.
L’entraînement intensif est censé endommager vos fibres musculaires et le process de construction voudrait donc que ces fibres endommagées soit réparées.
« Concernant l’entraînement intensif, je vous engage à télécharger mon E-Book, en cliquant sur le lien en rouge ci-dessous, qui fait état des paramètres d’intensité.
Ces fameux paramètres que vous devriez respecter pour rendre vos entraînements véritablement intensifs.«
D’ailleurs ces dommages vous les ressentez eux aussi avec quelques fois une grande intensité.
Ils sont parfois même très douloureux ; ce sont les fameuses courbatures.
Ce processus est complexe, il est fonction de deux facteurs:
En effet, le corps est irrigué grâce a l’afflux sanguin et permet ainsi d’apporter de façon plus active des matières premières réparatrices et facilite, de plus, l’évacuation des cellules mortes.
On peut considérer alors que le cardio est réellement un processus de récupération active.
Le cardio généré par le travail du bas du corps, vélo, course à pied, montée de marche… permet, sans nul doute, une récupération globale.
Pour une récupération plus ciblée, pour accélérer avec plus d’efficacité la récupération du haut du corps, on peut l’associer à des exercices pour le haut du corps par le biais :
En effet, nous n’avons pas tous la même capacité à utiliser de façon identique les apports énergétiques.
La génétique est souvent brandit comme l’arme magique ou l’handicap absolu.
Soit elle fait de vous un monstre (génétique) qui peut dévorer ce qu’il veut, qui ne prends pas 1 g de graisse mais que du muscle ou alors elle est l’excuse magistrale qui vous dédouanera de toute réussite, puisque vous n’y pourrez rien.
Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule… ou ne pas l’être.
En d’autres termes, l’épigénétique correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes.
Ces derniers n’impliquent pas de modification de la séquence d’ADN et peuvent être transmis lors des divisions cellulaires.
Contrairement aux mutations qui affectent la séquence d’ADN, les modifications épigénétiques sont réversibles.
À travers notre alimentation, nos fréquentations, le sport que nous faisons ou pas, nos conditions de travail, nos conditions de vie en général, notre état d’esprit, nos pensées.
« Cogito, ergo sum – Je pense, donc je suis »
GOMEZ PEREIRA (Reprise ensuite par RENE DESCARTES)
Il y a un autre point sur lequel vous avez une influence importante, c’est l’insuline.
Les conséquences d’une résistance trop importante à l’insuline sont désastreuses, pour votre santé, c’est évident mais également pour votre forme physique.
La résistance à l’insuline inhibe la faculté à anaboliser de la masse musculaire et de plus, influence considérablement le stockage du tissu adipeux.
Pratiquer le cardio régulièrement améliore de toute évidence la sensibilité à l’insuline et vous rend donc moins résistant à cette hormone protéique.
Voici un article qui apporte quelques explications sur la résistance à l’insuline.
Vous êtes donc plus enclins à fabriquer de la masse musculaire et dans le même temps à freiner le stockage de la masse grasse corporelle.
Il semblerait même, que ce soit proportionnel, en d’autres termes, plus vous pratiquez et plus vous faciliteriez donc ces processus.
Je les vois hors saison qui prennent des temps de repos incalculables, des charges surdimensionnées et qui ne font plus de cardio ou quasiment plus.
Leur poids corporel est également surdimensionné augmentant très souvent de 20 %, voire plus, par rapport à leur poids de forme.
Il n’y a qu’à l’approche des compétitions qu’ils augmentent l’intensité et se mettent à faire du cardio training et parfois de façon outrancière et bien évidemment inadaptée.
En effet, nous perdons très rapidement la condition cardio-vasculaire à moins de pratiquer un culturisme à haute intensité, ce qui est rarement le cas.
Retrouver cette condition demande des efforts importants.
Il se rajoute à cela une alimentation pré compétition déséquilibrée, hypocalorique et parfois même en fonction des individus, TRÈS hypocalorique.
Le stress physique, métabolique et psychologique atteint souvent des sommets ce qui a pour conséquence de ne pas rendre la perte de graisse optimum, d’engendrer parfois de la fonte musculaire et de créer un état psychologique difficile à gérer.
Pour cette raison, cesser de le pratiquer pendant des mois, vous « déshabitue » et oblige une réadaptation qui peut être parfois longue pour optimiser à nouveau le mécanisme…Nonobstant les bienfaits pour votre santé.
Pratiquer le cardio training participe de toute évidence à augmenter votre masse musculaire :
Vous serez ainsi plus performant.
Vous récupérerez plus vite et votre endurance musculaire en sera accrue.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
La compétition est un univers aberrant.
Aberrant selon le Larousse :
« Qui s’écarte du type normal, qui va contre la logique, la vérité ; absurde : Idée, conduite aberrante.«
C’est une dimension qui nous place en dehors de toute convention, en dehors de ce qui « est ».
En dehors de ce qui « est » pour la majorité d’entre nous, je parle d’une réalité collective qui dresse les contours de la norme.
La norme est la normalité pour le plus grand nombre.
C’est remporter un championnat, un match, un combat, obtenir un marché ou un nouveau poste avec plus de responsabilités, plus de pouvoir, plus d’argent…
Peu importe la discipline, qu’elle soit sportive ou d’ordre « professionnel », le compétiteur ou la compétitrice est partout, dans les arts, les ordres, les affaires…
La compétition crée donc un état d’esprit survolté, égocentrique, mégalomane, difficile à comprendre si on n’a pas été soi-même un « Challenger ».
Elle nous oblige à nous extraire de notre zone de confort, à nous surpasser.
La compétition génère une satisfaction immense, elle est, sans nul doute, un outil de valorisation qui nous fait nous sentir vivant.
C’est toujours lors de périodes compétitives que l’on passe un cap, que l’on apprend, que l’on devient une meilleure version de soi-même.
Si ce n’est une « meilleure version de soi-même », en tous cas, une meilleure version du compétiteur ou de la compétitrice que nous sommes.
L’important est de participer
–Pierre de Coubertin-
Merveilleuse formule diplomatique et humaniste lorsque l’on fait du politiquement correct et qui n’a d’autres objectifs que de lisser le fondement véritable et exacerbé de la compétition.
Demandez d’ailleurs aux hommes politiques, qui sont parmi les compétiteurs les plus farouches et les plus implacables, s’ils partagent cette phrase de Coubertin.
En public certainement, ils vous en feraient l’article et seraient dithyrambiques, en privé, ils vous expliqueraient qu’ils doivent gagner, coûte que coûte et parfois même peu importe les conséquences.
Sauf peut-être, lorsque l’on ne gagne pas…C’est je pense un moyen de légitimer la défaite.
J’imagine mal que l’on puisse s’engager corps et âme dans une compétition sans avoir le désir de gagner.
Je ne connais pas d’ailleurs un seul compétiteur véritable qui se focalise pendant des mois, voire des années, pour participer uniquement.
On ne prépare pas un concours, un combat de boxe, une performance quelconque avec l’idée sombre d’échouer…
…ou de ne pas gagner, cela revient au même.
C’est peut-être ce qui arrive lorsque l’on traîne ce genre d’idée… on perd.
Tout est « ego centré », c’est un état d’esprit nécessaire.
Certains vous diront à quel point ils restent sociables, à l’écoute de leur entourage et parfaitement conscients de la charge émotionnelle qu’ils « pourraient » faire peser sur leurs proches.
Ils font certainement des efforts mais ils restent furieusement focalisés sur eux-mêmes et leurs futures échéances.
Les proches qui gravitent autour de « l’astre », tels des satellites, sont toujours impactés pour le meilleur ou pour le pire…
De par mes activités et mes centres d’intérêt, j’ai toujours été plus proche des compétiteurs sportifs, plutôt que des « businessmen performers » qui sont, eux aussi, de véritables champions pour certains et qui finalement sont soumis aux mêmes émotions, à la même implication, au même choix, aux mêmes dictâtes …
Parce que derrière la médaille, dans toute compétition, il y a un premier et un dernier et chacun, au départ, avait l’ambition, la seule ambition, je le répète, de gagner, de remporter le trophée, de remporter la médaille.
Ainsi donc, derrière la breloque tant convoitée, derrière la partie visible, le sommet de l’iceberg, existe une réalité profonde, ample et quelquefois sombre.
Je parle donc en connaissance de cause.
À cette époque il n’existait aucune autre discipline en musculation que le body-building.
L’expérience fut donc riche et elle a contribué à construire l’homme que je suis aujourd’hui.
Mais toutes les expériences qui vous font grandir ne le font pas sans conséquences.
La croissance peut parfois être douloureuse, c’est aussi la rançon de l’évolution.
À gravir des montagnes ou à tenter de le faire, on y laisse des plumes.
Le combat avec soi-même et avec les autres est souvent âpre.
Après avoir suivi une alimentation hypocalorique pré-compétition pendant des semaines, voire des mois pour certains, persiste après-coup et quelquefois même après des années, une sorte de « traumatisme ».
La privation de liberté alimentaire, parce que c’est ainsi qu’il faut le voir, pour la majorité, exclu socialement et familialement.
De plus, la restriction alimentaire et calorique, (comprenez limitée dans le choix des aliments mais également hypocalorique), crée un stress métabolique qui peut quelquefois avoir des conséquences physiques et des perturbations, entre autres, sur le système hormonal.
Sans parler de la faim et des envies difficilement contrôlables qui vous tenaillent inlassablement, vous rendent irascibles et qui finissent même par vous réveiller plusieurs fois durant la nuit.
C’est le prix à payer pour se séparer du tissu adipeux afin qu’il n’en reste qu’un faible pourcentage et ainsi être en accord avec les critères de la discipline.
Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point, s’imposer de telles restrictions, relève d’un paradoxe psychologique, d’une sorte de schizophrénie.
Un déchirement entre soi et soi: « Je vais remanger, non je ne dois pas remanger… «
En effet, quasiment chaque jour et pour certains, deux fois par jour, s’engagent une lutte sans merci contre la fonte.
« Contre la fonte », est une expression, vous l’aurez compris, j’inclus le travail d’intensification sur les machines, ainsi que le travail au poids de corps mais également le cardio training qui rentre, pour une part importante, dans la préparation pré-compétitive.
Cet acharnement physique, cette implication inlassable à construire un « corps parfait » ne peut connaître ni la fatigue ni la déprime malgré le travail, les obligations sociaux-familiales, le régime hypo-énergétique qui vous fait vous sentir parfois aussi las que si vous étiez grippés…
… malgré l’hypokaliémie*qui vous guette, qui elle aussi vous donne l’impression d’avoir pris 30 ans, malgré tous vos engagements du quotidien, plus vous vous enfoncez dans la préparation et plus cela devient une véritable sinécure.
*L‘hypokaliémie est un trouble hydroélectrolytique défini par un défaut de potassium dans le plasma sanguin.
Mais ce n’est pas terminé, il va falloir perfectionner votre présentation en passant des heures à poser pour mettre en valeur cette musculature symétrique chèrement acquise durant toutes ces années.
Sans l’art du « posing », tous ces investissements risquent d’être vains… tous ces milliers d’heures d’entraînement et de restrictions alimentaires pour finalement passer à côté du podium.
Un point important que je dois vous préciser : les disciplines sportives tels le bodybuilding, le men’s classic, le men’s physique, le bikini…. La liste est longue, qui consistent à faire une présentation de son corps selon des critères bien établis en fonction bien sûr des différentes catégories, ne rapportent rien financièrement.
Rien ou pas grand chose ou seulement à une poignée d’élus qui sont les meilleurs professionnels au monde et qui ne sont connus que dans le cercle très fermé de ces dîtes disciplines.
L’alimentation riche en protéines, nécessaire pour une part importante à la construction musculaire est forcément plus chère qu’une alimentation qui serait basée essentiellement sur les glucides ou les lipides.
La viande, le poisson, les œufs coûtent 10 à 20 fois plus cher que les pâtes ou le riz.
Les compléments alimentaires consommés trop souvent de façon outrancière représentent eux aussi un budget considérable.
L’abonnement à la salle de sport, le coaching (alimentaire, entrainement et posing), les déplacements vers les compétitions, les cosmétiques pour préparer sa peau, le coiffeur, le maquillage, les maillots et autres connecteurs et strass particulièrement onéreux pour les femmes…
Et pour certains les produits dopants achetés à des réseaux parallèles et qui peuvent multiplier par 2, 3 voir 10 fois le budget global!
La période post-compétition est parfois difficile à gérer.
Il est compliqué d’atterrir en douceur après des semaines et même des mois exacerbés où la motivation a été un puissant moteur.
Le cadre strict, lorsqu’on se le soumet, est parfois très difficile à suivre.
Il est d’une contrainte tellement insupportable que lorsque l’on sort totalement de ce cadre, alors, on ressent une sorte de désœuvrement, une solitude, une forme d’abandon des règles qui risque de tout faire partir à vau-l’eau.
C’est pour cela que l’on voit des compétiteurs et compétitrices, dès l’échéance passée, ne plus s’entraîner, ne plus contrôler du tout leur alimentation et prendre, en l’espace de quelques semaines, un poids considérable hors de tout contrôle.
D’autres gèrent parfaitement bien le retour à la « vie normale ».
Pour ceux-ci, cette période intense où son corps et son esprit ont flirté constamment avec la zone rouge, a été un marche pieds pour augmenter leurs capacités à être encore meilleur pour la prochaine compétition.
Les émotions, l’alimentation et l’entraînement sont parfaitement gérés, l’expérience aura été, dans ces conditions, d’un grand profit.
Je souhaiterais rendre un hommage inconditionnel à toutes ces compétitrices et ces compétiteurs passionnés et quelquefois un peu fous dont on ne connaît que la face visible de la médaille mais rarement l’envers.
On peut ne pas être d’accord, critiquer le fondement même de ces disciplines basées sur l’esthétique et qui reposent sur un socle égoïque, mais finalement guère plus que n’importe quelle compétition de n’importe quelle autre discipline qu’elle soit sportive, politique ou dans le domaine du business.
On peut donc critiquer fortement votre égocentrisme, votre narcissisme et que sais-je encore, mais il faut un certain courage pour menez jusqu’au bout avec une grande conviction vos passions et vos rêves.
Je dédicace cet article à Jean-Marc, Marcel, Anthony, Nadine, France, Lydie…et à tous les autres, à mes vieux compagnons culturistes avec qui j’ai croisé le fer, à tous mes anciens athlètes que j’ai mené vers la victoire ou presque…
…et à tous celles et ceux que j’accompagnerai dans le futur vers des titres prestigieux ou presque.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Nous vivons une époque baignée dans le folklore.
Je ne parle évidemment pas du folklore régional où on se vêt d’habits traditionnels et où l’on joue une musique ancestrale pour faire honneur à nos ancêtres.
Ni des langues d’Oc, de Bretagne, Basque et d’ailleurs qui font la richesse de nos régions et de notre pays.
Je ne parle évidemment pas non plus de la musique folklorique et de ses compositeurs originaux et très souvent talentueux.
Non, je parle de ce folklore de pacotille qui reprend quelques tendances populeuses et qui les galvaude au point de les rendre totalement indigestes.
Je pense, par exemple, au développement personnel et à tout son cortège d’adeptes de l’introspection, du bouddhisme exacerbé, de la méditation transcendantale, bien plus « transcendantale » que « méditation » d’ailleurs.
Je n’ai évidemment rien contre le bouddhisme et la méditation transcendantale, je suis même parfaitement en accord avec cette philosophie, cet art de vivre, cette « religion » et ces pratiques.
L’indigestion provient de l’appropriation folklorique de toute cette tranche de la population, modulable à souhait, qui s’invente une spiritualité factice et débordante.
Depuis quelques années des vocations se sont créées par millions et de façon exponentielle.
Après avoir rangé le « Prozac » sous l’oreiller (on ne sait jamais, gardons-le à proximité), et avoir lu un livre de Paolo Coelho ou d’Eckhart Tolle, ils montent des cabinets de consultation et vous donnent des leçons métaphysiques sur qui vous êtes et quelle est votre quête existentielle.
La tendance actuelle, la mode actuelle devrais-je dire, tournée vers le bien-être mental et spirituel, n’est pas ici une affaire de sacerdoce ni d’illumination.
Une mode ni plus ni moins, l’engouement général du moment a pris possession des âmes fragiles, comme pour acheter une paire de chaussures ou un nouveau pantalon, rien de plus…
La philosophe Julia de Funès à une vision intéressante de ce phénomène au travers de son dernier ouvrage :
Elle n’est pas critique avec ces coachs, contrairement à moi, mais elle souligne plutôt le côté illusoire des démarches désespérées de leurs adeptes qui asservissent plutôt qu’elles ne libèrent.
De mon point de vue, nous sommes au niveau zéro.
Des âmes errantes tentent de sauver d’autres âmes errantes.
Tout le monde finira par se retrouver au même endroit…
D’ailleurs les courbes vont dans le même sens, elles sont désespérément croissantes:
Tout comme la prévention contre le surpoids qui semblerait, vu les statistiques, le faciliter…
Ferions-nous fausse route ?
La musculation ne fait pas exception à cette règle de la « folklorisation ».
Le coaching est devenu tendance, donc les coachs prolifèrent et poussent comme le chiendent.
Comme on peut l’imaginer, une telle affluence est rarement gage de qualité.
Plus on surproduit et plus l’excellence décroît.
La réalité dépasse très souvent la fiction et même la fonction, à l’instar d’autres professions dont l’essor est croissant.
Finalement, ne sont-ils donc pas victimes de l’engouement du moment, parfois peut-être de leurs ambitions arrogantes surévaluant leurs capacités.
Bon, les coachs ont tout bien appris et intégré, la bioméca, la physio, comment construire un programme et l’insérer dans une logique de planification…
La théorie a été parfaitement étudiée pour développer telle ou telle qualité physique.
Mais dans la pratique qu’en est-il ?
Et bien, dans la pratique quasiment tout sera remis en cause !
Je peux d’ailleurs affirmer que rien de conventionnel ne fonctionne vraiment.
J’exagère un peu, elle marche mais ne se suffit pas à elle-même et fonctionne que sous certaines conditions.
La progression est plurifactorielle et totalement conditionnée, évidemment par les capacités physiques personnelles mais principalement par l’état d’esprit.
Par état d’esprit j’entends désir, motivation, conditionnement, conscientisation, focalisation…
Là, réside le secret.
Peu importe quels sont les objectifs.
Qu’ils soient esthétiques ou d’ordres de l’amélioration des qualités physiques ou même de la santé, l’encadrement est un mélange subtile, une alchimie fine qui devra compter majoritairement avec la « chose métaphysique ».
Cette symbiose doit tenir compte avant tout de l’individu et, si peu des connaissances institutionnelles qui devront être mises en application.
À ce titre, une cartographie pour une meilleure connaissance de l’élève doit être établie.
Je vous envoie vers l’un de mes articles qui en dresse les contours.
La technique représente bien peu de choses par rapport au message qui doit être enseigné.
La transmission est certes fondamentale mais elle ne peut être acquise seulement si le discours est audible.
Audible et adapté !
Non seulement l’adaptation pleine et entière du coach est nécessaire-il doit se mettre à la porté de son élève-mais de plus, l’intégration du message doit être totale.
Il n’y a finalement rien de rationnel.
Le coach ne peut pas être une sorte d’hybride, mélange de gentil organisateur, de compteur de répétitions et de porteur de serviette.
Dans ces conditions, il ne se passera rien ou en tout cas pas grand-chose…
Le coach doit être un psycho-analyste, capable de comprendre les rouages de la mécanique cérébrale de son élève.
Il a également le devoir d’être une source de motivation, capable de susciter le désir qui pourrait parfois faire défaut.
Il doit être bien sûr un expert technique capable de proposer les bons exercices, la solution appropriée au bon moment dans les meilleures conditions.
De plus, il doit maîtriser parfaitement les paramètres d’intensité, ce qui devrait être pour moi une nécessité première et qui malheureusement est rarement le cas.
Je vous encourage à télécharger ci-dessous et gratuitement mon e-Books où je décris les paramètres d’intensité.
Je fais un constat pas très heureux sur cette profession.
Pour beaucoup, le coaching est devenue une voie de garage, pas un sacerdoce, pas une philosophie de vie.
On devrait s’engager dans ce métier comme dans une profession de foi et non pas parce que c’est la tendance sur les réseaux sociaux ou non pas parce qu’on a foiré ses études de droit ou de médecine.
Comprenez-vous ?
Je vous engage à lire et à relire mon article un peu corrosif sur la profession :
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Est-il possible que nous ayons une limite physique au-delà de laquelle nous ne puissions aller ?
Est-ce que notre potentiel physique serait illimité ?
C’est une idée existentielle dont je me fais l’écho dans cet article.
Au-delà d’une simple idée, c’est un concept fondamental, qui bouleverse notre existence.
Pouvons-nous imaginer accéder quasiment au statut de « super héros » ?
C’est un sujet qui a nourrit d’innombrables histoires, de nombreux ouvrages et de nombreux films.
C’est aussi le langage motivationnel de nombreux coachs de vie, coachs sportifs, préparateurs physiques ou autres prêtres et prêtresses de l’introspection et du développement personnel.
Il suffirait donc de le « vouloir » pour le « pouvoir«
Ne serait-ce donc alors qu’une question de foi ?
Barack Obama lors de sa campagne présidentielle en 2008 en avait fait sa « Base Line », son slogan rassembleur qui avait fini par inonder et inspirer le monde…
…Avec il est vrai, quelques nuances rhétoriques plutôt géniales liées à la volonté de rassemblement.
Voici un article ci-dessous qui explique ce modèle de communication intelligent et stratégique.
Obama, 10 ans plus tard : “Yes, we can”, un modèle de communication
J’ai évidemment un avis tranché sur la question.
Aussi loin que je m’en souvienne, cela remonte donc à ma prime enfance, j’ai toujours été fasciné par le pouvoir physique et ses extraordinaires capacités.
Ma vision des choses, mon univers ont probablement été conditionné par mes « héros » ayant tous développés des capacités physiques hors du commun.
J’en profite pour faire un petit clin d’œil à Bernard DATO, un ami culturiste dans l’âme et fin connaisseur des « Marvel’s Comics«
Je vous invite à parcourir son univers et à vous plonger dans ses écritures.
Cliquez sur l’image ci-dessous ainsi que sur les liens en rouge
Les portes étendard de ma « culture physique » de l’époque étant les Bruce Lee, Superman, Iron Fist et autres X Men… chers à mon ami DATO.
Des légendes, des humains véritables, peu importe, ils nourrissaient mon imaginaire et certainement l’adorateur de la culture physique que je suis devenu par la suite.
Ils ont été un puissant moteur qui m’a fait devenir un jour, un homme, un compétiteur et même un champion capable de me surpasser et d’élever ma volonté et mes capacités physiques là où je n’aurais jamais pu imaginer que ce soit possible.
Je me souviens d’une histoire, une parmi tant d’autres, d’un garçon au super potentiel, plongé dans le doute le plus obscure sur ses capacités, qui finalement lui semblaient limitées.
Il se confiait à moi en ces termes :
« On m’a dit que j’avais exploité au maximum mes qualités physiques et que je ne pourrais plus progresser!
On m’a dit que j’étais arrivé à mon plafond de progression.
Avant toute chose, c’est qui « ON » ?
En général, « ON« , les rabat-joie qui parlent de la sorte n’ont aucune expertise dans le domaine et n’ont de plus, aucune évaluation véritable du potentiel physique et psychologique de celle ou celui qu’ils jugent.
« ON » n’a aucune idée de ton implication ni de l’application avec laquelle tu pratiques la discipline.
De plus, ces conseilleurs à la petite semaine dont la parole peut être parfois puissante et dévastatrice, donnent leurs avis en fonction de leurs vécus, de leurs échecs, de leurs démons, de l’intention ou des intentions très souvent sans aucune bienveillance et sans autres objectifs que de te mettre le doute et de te déstabiliser.
Sans doute pensent-t ‘ils détenir le savoir…
Leurs discours sont trop souvent motivés par la jalousie et la bêtise.
Je souhaiterais, à ce stade de l’article, faire une corrélation avec mon article précédent :
J’y détaille les questions primordiales (listées ci-dessous) que devrait se poser tout coach qui se respecte avant d’établir « LE » programme.
Les « experts conseilleurs », les « ON« , ceux qui ont toutes ces certitudes sur votre potentiel, devraient évidemment s’en inspirer également.
Messieurs ou Mesdames les briseurs de rêves, avant de lancer des invectives qui ont les répercussions d’un tsunami et qui peuvent quelquefois détruire un formidable potentiel, faites preuve d’un peu de compassion.
Mais c’est certainement trop demandé…
Comme disait Albert Einstein :
Vous l’avez donc compris, mon point de vue sur le sujet est que nous nous mettons des limites mentales, déclenchées très souvent par des facteurs extérieurs.
Lorsque ce sont des facteurs humains, l’intention est rarement bienveillante.
Nous avons de grandes difficultés à nous extraire du jugement des autres, cela agit comme une chape de béton, comme des semelles de plomb, comme des enclumes qui nous maintiennent au sol et qui empêchent notre mental de s’élever et nos désirs de décoller.
Notre potentiel physique est réellement illimité, voyez ce que les athlètes surmotivés sont capables de faire.
Certains diront que c’est grâce à l’évolution exponentielle des techniques et de la technologie, grâce à l’alimentation, grâce aux produits dopants….
… grâce ou à cause.
De mon point de vue, l’esprit est l’épicentre, le détonateur de toutes les manifestations physiques.
Je n’ai rien inventé, ce n’est pas une révélation, cela devient une réalité palpable grâce à la physique quantique.
Je vous engage à lire cet article intéressant, en cliquant sur le lien en rouge, qui met en exergue l’esprit sur la matière:
Le corps est l’outil, le formidable véhicule de votre esprit.
Il répond à de puissants stimuli liés à vos pensées, dont votre cerveau en est l’incubateur.
Rappelez-vous une loi essentielle une loi spirituelle et quantique:
En y mettant bien sûr de fortes intentions.
Vous avez un vrai pouvoir de décision à partir du moment où le désir est puissant, que vous y mettez une foi inébranlable et que vous êtes véritablement dans l’action…
…Au-delà de la pensée collective, de toute croyance générale, au-delà même de toute génétique défavorable…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je reçois de nombreux messages de pratiquants qui me demandent de leur faire un programme pour progresser.
Je reçois aussi des demandes concernant uniquement un groupe musculaire.
« Aide-moi à progresser des pecs, fais-moi un programme s’il te plaît. »
Le fameux programme qui finalement va les faire progresser vraiment.
Je reçois donc des sollicitations via les réseaux sociaux de filles et de garçons persuadés que je vais leur faire enfin le programme qui va les faire évoluer après tous ces mois et même très souvent ces années d’entraînement.
Je ne connais évidemment pas tous ces pratiquants et pratiquantes, je n’ai aucune idée de qui ils sont.
Un certain nombre d’interrogations devront donc se poser, suivies d’analyses rigoureuses afin de dresser les contours, avec le plus de précisions possible, du futur programme parfait.
En effet, dans « capacités physiques » il y a tout l’arsenal des qualités physiques dont je rappelle la liste ci-dessous:
Le programme devra nécessairement tenir compte du niveau de chacune de ces qualités physiques.
Il faudra identifier les déficiences, puis planifier et diriger les sessions vers leur amélioration pour une progression globale.
Quel est donc l’intensité avec laquelle, il ou elle s’entraîne ?
Sont-ils capables de se mobiliser pour sortir de leur zone de confort ?
Et pendant combien de temps ?
Ont-ils les capacités d’accéder à la zone rouge et parfois bien au-delà ?
L’intensité détermine à quel niveau le pratiquant est capable de se mobiliser.
La différence est fondamentale.
S’entraînent-t-ils une, deux, trois, quatre fois par semaine ou plus ?
Ont-ils l’habitude de s’entraîner deux ou trois semaines durant et ne plus rien faire les deux ou trois semaines suivantes ?
Certaines ou certains pratiquent six mois de l’année puis ne font plus rien les six mois d’après…
D’autres ont pris l’habitude de scinder leurs entraînements en « double-split »*.
*C’est-à-dire qu’ils font deux séances par jour parfois le matin tôt et en fin de journée.
Une autre information essentielle:
Quel est le temps qu’ils peuvent consacrer à leur session d’entraînement ?
Les fréquences et le temps d’entraînement sont des éléments également déterminant dans l’élaboration du programme juste et parfait.
En général, lorsque l’on me sollicite pour le programme parfait, il y a toujours un objectif avéré.
Mais celui-ci n’est pas toujours concomitant avec un véritable désir.
Cela n’est souvent qu’un simple folklore, une lubie passagère, rien de suffisant pour une vraie évolution.
Lors de mes différents articles, je souligne l’importance de l’implication dans la réalisation de vos objectifs.
Sans le désir ardent, il sera difficile d’évoluer véritablement.
Je vous engage à lire mon article sur ce sujet en cliquant sur le titre ci-dessous:
La technique aussi exacte soit-elle, ne pourra jamais se substituer à la motivation.
Celle-ci est sans doute un précieux outil, cela ne fait aucun doute, mais sans le turbo motivationnel, sans l’esprit engagé, sans la conscientisation, le meilleur des programmes ne fera qu’essayer d’allumer une mèche humide.
L’implication soulève des montagnes.
En mesurer l’importance, en déterminer le degré, permet à l’entraîneur, au coach, au « programmateur » d’imposer le niveau d’intensité juste.
L’alimentation, vaste sujet que j’ai dû traiter à ce jour dans plus de 50 articles.
En voici un lien:
Celle-ci sera un facteur déterminant dans l’efficacité du programme parfait.
Une nutrition intelligente et adéquate participe efficacement à la construction musculaire, à la récupération, à alimenter les filières énergétiques suffisamment et au bon moment.
Cette alimentation choisie contribue au bon fonctionnement organique et de fait, offre aux pratiquants un métabolisme opérationnel, infiniment plus prompte à exploiter leur potentiel mais également le programme qui a été établi.
Sans connaître l’alimentation, il sera donc difficile d’élaborer le programme parfait.
Cette question ce déclinera en plusieurs sous questions:
En effet, la couche d’adiposité qui se loge entre la peau et les muscles, aura une incidence certaine sur la façon dont le programme d’entraînement sera articulé.
Un pratiquant très sec ou très enrobé ne suivra pas la même stratégie d’entraînement.
L’entraînement adéquat pour l’un ne le sera pas pour l’autre bien évidemment.
Sont-ils équilibrés les uns par rapport aux autres ?
Leurs proportions sont-elles respectées ?
Il n’y a rien de plus inesthétique que des groupes musculaires hypertrophiés au détriment d’autres qui seraient déficients.
On voit chez certains pratiquants, par exemple, le faisceau inférieur des pectoraux (aussi appelé, faisceau abdominal) surdéveloppé par rapport au faisceau claviculaire, (appelé aussi faisceau supérieur), ce qui donne l’impression de « pectoraux tombants« .
Pour réaliser le programme parfait, ce sont des informations qu’il faut donc connaître dans un souci de « rééquilibrage » et pour ne surtout pas accentuer les défauts déjà marqués.
En effet, le type morphologique devra être également pris en compte.
Il peut être déterminant dans le choix de certains exercices et dans la capacité à les réaliser avec plus ou moins de difficultés.
La longueur des segments osseux est aussi un élément important à prendre en compte ainsi que la finesse ou l’épaisseur des « attaches articulaires ».
C’est évidemment un point crucial.
Lorsqu’il y a une propension à ce type de fragilité, la vigilance est de mise et la façon dont certains exercices devront être exécutés demandera une attention particulière.
Certains mouvements devront même être exclus du programme parfait.
Le programme censé être parfait, je dis bien censé être parfait, parce que malgré la cartographie la plus précise possible dont j’ai étalé les contours dans cet article et l’attention extrême portée à son analyse, persiste toujours une part d’inconnu.
Il y a autant de programmes parfaits qu’il y a de pratiquants et ce programme parfait dont vous serez le bénéficiaire, ce plan ultra personnalisé, finement construit, marchera peut-être un jour mais pas toujours.
Ce qui a merveilleusement fonctionné des mois durant cessera de vous faire progresser.
Parce que votre évolution est incessante, animée par des milliers de facteurs intérieurs et extérieurs et des milliards de milliards de cellules considérablement influencées par vos humeurs qui font de nous des êtres si complexes et parfois imprévisibles.
Les programmes rédigés à la va vite sans avoir pris le temps de dresser les contours individuels les plus précis possible, marcheront avec autant de certitudes que d’espérer apprendre le chinois en trois jours.
Mais bon, nous vivons un monde chimérique où l’on nous fait croire tellement d’absurdités.
La confusion règne en grande prêtresse nous inondant d’informations toutes plus invérifiables les unes que les autres.
J’espère avoir éclairé votre lanterne.
Dorénavant, lorsque vous solliciterez l’expertise d’un coach, rappelez-vous que vous êtes unique et surtout rappelez-le lui !
Et aux coachs qui me lisent, rappelez-vous en.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE